World Water Forum Attendance Reportedly Down as Activists Ramp Up Preparations for Alternative Forum

Press Release: Critics of the triennial World Water Forum are encouraged by the failure on the part of forum organizers to attract large numbers to this year's event taking place March 12-17 in Marseille. Forum organizers announced at a press conference last week that only 2,000 people had fully registered, while another 2,000 were yet to be confirmed. This falls dismally short of the 20,000 participants that had been anticipated.

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Brussels – Critics of the triennial World Water Forum are encouraged by the failure on the part of forum organizers to attract large numbers to this year’s event taking place March 12-17 in Marseille.

Forum organizers announced at a press conference last week that only 2,000 people had fully registered, while another 2,000 were yet to be confirmed. This falls dismally short of the 20,000 participants that had been anticipated.

The small number of registrations also comes despite the fact that various national, regional and municipal authorities have poured millions of euros of public funds into sponsorship of the event.

“It isn’t just the World Water Forum that is failing,” says Maude Barlow, senior advisor to the 63rd President of the UN General Assembly. “Water privatization has failed communities around the world and a growing number are now reclaiming control of their water. In this context, it is no surprise that this illegitimate Forum is no longer able to attract attention.”

Notably, the Norwegian Ministry of Foreign Affairs has already stated that it will not be attending this year.

At the 2009 World Water Forum in Istanbul, 24 governments signed a counter-declaration recognizing water as a human right in opposition to the forum’s official ministerial declaration. And in a scathing criticism of the World Water Forum, then-president of the United Nations General Assembly Father Miguel d’Escoto Brockmann called for the UN to hold its own event to address the global water crisis.

“It is significant for the World Water Forum to show signs of crisis in Marseille, which is where the World Water Council was founded,” says French MEP Michèle Rivasi. “Re-municipalization is gaining speed in France, regardless of the strong support for privatization from the French government.”

Groups from around the world—who view the forum as a corporate trade show disguised as a multi-stakeholder conference—are organizing the Alternative World Water Forum (in French, Forum Alternatif Mondial de l’Eau, or FAME). They have invited governments to a consultation with civil society outside the forum on the implementation of the human right to water.

Contact: Darcey Rakestraw, drakestraw(at)fwwatch(dot)org, 202-683-2467; Gabriella Zanzanaini, gzanzanaini(at)fweurope.org, +32 488 409 662; Meera Karunananthan, mkarunananthan(at)canadians.org, +1 613 355 2100

Pour diffusion immédiate

Mardi 14 février 2012

Baisse apparente de participation au Forum Mondial de l’Eau alors que des militants accélèrent les préparations du Forum Alternatif

Bruxelles–Les critiques du rendez vous triennal que constitue le Forum mondial de l’eau sont encouragés par l’incapacité des organisateurs du Forum à attirer beaucoup de monde à l’événement de cette année qui aura lieu du 12 au 17 mars à Marseille.

Les organisateurs du Forum ont annoncé à l’occasion d’une conférence de presse la semaine dernière que seulement 2 000 personnes s’étaient inscrites en bonne et due forme, tandis que l’inscription de 2 000 autres personnes était encore en attente de confirmation. C’est une diminution extrême par rapport au nombre de 20 000 participants qui étaient attendus.

Le petit nombre d’inscriptions reçues se produit également malgré le fait que diverses autorités nationales, régionales et municipales ont versé des millions d’euros de fonds publics dans le parrainage de l’événement.

« Ce n’est pas seulement le Forum mondial de l’eau qui échoue, » a dit Maude Barlow, conseillère principale auprès du 63e président de l’Assemblée générale des Nations unies. « La privatisation de l’eau a berné les collectivités du monde et le nombre de ceux qui réclament maintenant le contrôle de leurs eaux augmente. Il n’est pas surprenant dans ce contexte que ce Forum illégitime n’arrive plus à attirer l’attention, » a t elle ajouté.

Entre autres, le Ministère norvégien des affaires étrangères a déjà déclaré qu’il ne participerait pas au Forum de cette année.

Lors du Forum Mondial de l’eau 2009 à Istanbul, 24 gouvernements qui s’opposaient à la déclaration ministérielle officielle du Forum avaient signé une contre déclaration reconnaissant que l’eau est un droit humain. Et dans une critique accablante du Forum Mondial de l’Eau, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies à l’époque, le père Miguel d’Escoto Brockmann, avait demandé à l’Organisation des Nations unies d’organiser son propre événement pour se pencher sur la crise mondiale de l’eau.

« Il est révélateur que le Forum mondial de l’eau affiche des signes de crise à Marseille, qui est l’endroit où le Conseil mondial de l’eau a été fondé, », a déclaré la députée européenne Michèle Rivasi. « La remunicipalisation gagne de la vitesse en France, malgré le soutien ferme du gouvernement français pour la privatisation. »

Des groupes du monde entier, qui considèrent le Forum comme une foire commerciale déguisée en conférence de multiples intervenants, organisent le Forum Alternatif Mondial de l’Eau, le FAME (Alternative World Water Forum en anglais). Ils ont invité les gouvernements à participer à une consultation avec la société civile, à l’extérieur du Forum, sur la mise en œuvre du droit humain à l’eau.